Archives mensuelles: octobre 2017

Omaly, naneho ny heviny mikasika ny raharaha falmarotana ny tany misy ny Villa Elisabeth ny CRN na ny Conseil pour la Réconciliation Nationale. Ireto farany izay mpiara miasa akaiky tamin'ny filoha teo aloha Zafy Albert. Ny fitondrana ankehitriny no nivarotra ny villa elisabeth raha ny fanambaran'izy ireo. Hitondra ny raharaha eny anivon'ny BIANCO izy ireo ary hitondra izany ihany koa amin'ny alalan'ny madaraid. .

Mpamongady iray ihany no mamatsy vary ao Tolagnaro nanomboka ny faran'ny herinandro teo raha ny fampitam-baovao avy any an-toerana . Niakatra ho 600ariary ny kapoaka ny vary vokatr'io. Miantso ny fandraisan'andraikitry ny fitondram-panjakana ireo mponina manoloana izany.

Une semaine seulement après le décès de Zafy Albert, ancien chef d’Etat malgache, plusieurs sources ont confirmé qu’une partie de la Villa Elizabeth où il résidait, a été vendue. Dans le chapitre des divers débordements du gouvernement, cette mise en vente d’une propriété de l’Etat est loin d’être un cas isolé. L’Etat avait affecté au professeur Zafy Albert l’usage de la Villa Elisabeth comme le veut l’article 8, sections 2 de la loi 2013-001 portant sur les privilèges et avantages matériels accordés aux anciens Présidents de la République. Quelques jours seulement après son enterrement, on apprend qu’une partie de cette propriété a été vendue, et cela bien avant le décès de l’ancien chef d’Etat. Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler d’une cession de propriété appartenant à l’Etat depuis l’avènement de cette IVème République. Ces dernières années, bon nombre de terrains domaniaux sont passés entre les mains des étrangers pour ne citer que la vente de l’arboretum d’Ambatobe, pour laquelle les dirigeants se bouchent les oreilles ou du projet de vente des 23 ha du parc botanique zoologique de Tsimbazaza qui a suscité une véritable polémique. Autres interrogations : au cours du Conseil des ministres du 30 Août dernier, la liquidation des actifs de 08 entreprises publiques a été annoncée. Deux mois après, en cette fin octobre, il n’y a toujours aucun communiqué sur les raisons de cette liquidation ni même sur l’identité des entreprises en question. Pourquoi doivent-elles être vendues et qui sont-elles ? On l’ignore… Les responsables se défilent quand il s’agit de donner des explications. L’affaire Claudine Razaimamonjy est un autre exemple. Tant remuée à l’époque, cette histoire semble tombée aux oubliettes. Ou en est l’enquête du Bianco ? Peut-on encore compter sur ce bureau pour faire la lumière sur les affaires de corruption? Respect de la loi, lutte contre la corruption, mise en place d’une démocratie effective… ou en est on actuellement ? Ce qui est sûr, c’est que de nombreuses questions restent encore en suspens quant à la manière de procéder de l’Etat. La transparence de ses actions quant à elle, parait une notion tout à fait utopique.

Araka ny efa nentina teto amin'ny fampahalalambaovaon'ny KOLO ny herinandro lasa teo, mivoaka ny vaovao samihafa mikasika ny famarotana ny tany misy ny Villa Elisabeth, nonenan'ny filoha teo aloha Zafy Albert. Ny orinasa Madaterrain 0321, no nividy io tany io ary tamin'ny 24 janoary 2014 no nanaovana ny taratasy, araka ny nivoaka tamin'ny gazety mpiseho isanandro La vérité ny asabotsy teo. Maro no dingana tsy mifanjohy amin'ny famarotana io tany io raha ireo antontan-taratasy nivoaka angazety no jerena.

Faritra 04 no voasokajy ho faritra mena eto amintsika ankehitirny manoloana ny fihanaky ny valan'aretina Pesta. Nanomboka ny voalohan'ny volana Aogositra hatramin'ny asabotsy teo, miisa 978 ireo tranga manerana ny Nosy. Miisa 10 ny tranga voaray omaly ka ny 06 amin'ireo teto Antananarivo.

Ataon'ny fitondram-panjakana ambanin-javatra ny fanomanana ny fifidianana. Hita taratra izany nandritra ny nandritra ny atrik'asa momba ny fifidianana notanterahina teny Anosy omaly. Tsy mbola fantatra ny daty hanatanterahina ny fifidianana filohampirenena na dia efa ho lany fe-potoam-piasana afaka herintaona aza ny Filohampirenena.

Nisy nivarotra ary efa lafo aman’olona ny “Villa Elisabeth” eny Ivandry, izay anjara trano fonenana Pr Zafy Albert, araka ny loharanom-baovao azo antoka. Iza no nivarotra ity fananam-panjakana ity ary iza no nividy azy?

Noezahin'ny mpitondra naely tato ho ato fa hisy ny fihaonana ao amin'ny hotely Carlton Anosy amin'ity herinandro ity handinihina ny hanitsiana na tsia ny lalàmpanorenana. Hafangaro amin'ny fanoloran'ny Comité interministériel ny rijanteny ho fanatsarana ny lalàna mifehy ny fifidianana ve io handinihina ny hanitsiana ny lalàmpanorenana io?

Dimanjato sy telo arivo no traboina vokatry ny haitrano mahatsiravina tao amin'ny Fokontany Anosinakoho sy Ankadindrano ao amin'ny kaominana an-drenivohitr'i Mananjary ny alin'ny 23 oktobra lasa teo

L’ancien président de la République, le professeur Zafy Albert s’en est allé pour rejoindre un monde meilleur. Il lègue toutefois un héritage au pays. L’inhumation de Zafy Albert, ancien chef d’état malgache s’est déroulée samedi 21 Octobre. En hommage à sa mémoire, un deuil national a été observé. Malgré son passage controversé à l’époque à la tête du pays, Madagascar ressent aujourd’hui la perte d’un homme d’Etat, soucieux du respect de la loi et de la démocratie. L’ancien Président Albert Zafy s’est distingué par ses actions. Les Mada- raids tant décriés qu’il avait effectués traduisaient sa volonté d’être toujours au plus près des réalités du pays et des problèmes du peuple. Mais le point le plus marquant qui l’a caractérisé a été son respect manifeste pour la Constitution. Respectueux de l’Etat de droit, il ne s’est pas opposé à l’Empêchement dont il a fait l’objet montrant ainsi à la face du monde qu’il n’était pas un homme aveuglé par le seul pouvoir et prêt à défendre ses propres intérêts. La réconciliation nationale est un des sujets qui lui tenait le plus à cœur. Selon lui, cette réconciliation est la base même du développement d’une nation. Car avec une société pacifique, des habitants qui se respectent entre eux, une nation prospère peut être bâtie. Il est donc du devoir des dirigeants et des générations actuelle et future de suivre ses pas et d’achever ce que le président Zafy Albert a commencé à construire. Aujourd’hui, si nous évoquons le respect de la loi fondamentale, force est de constater que les dirigeants qui lui ont succédé n’ont pas suivi son exemple. Ces derniers ne prennent en compte ni l’autorité constitutionnelle, ni les décisions de l’Assemblée nationale. Ils bafouent également l’autorité de la Haute Cour Constitutionnelle et ne portent aucune considération aux décisions de l’assemblée nationale. Et malgré le fait que, selon l’article 45 de la Constitution, le chef d’Etat soit le garant de l’unité nationale, la réconciliation nationale ne semble plus être d’actualité. Madagascar est aujourd’hui une nation divisée où ni la confiance ni le respect ne trouve sa place.