Archives quotidiennes: 15 janvier 2018

Fitantanana: tsy ampy fiomanana amin’izany mpitondra fanjakana malagasy.

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Tsy misy ny fiomanana mialoha ataon'ny tomponandraikimpoanjakana malagasy amin'ny fitantanana ny firenena ankapobeny. Tahaka izany ny fiatrehana ny rivodoza farany teo. Izay no nambaran'ny mpanao politika tao anatin'ny fandahraana ankitsipo. Fanovana rafitra no ilaina manoloana ny tsy fahombiazana amin'ny fitantanana sy ho fampadrosoan'ny firenena hoy kosa ny teknisiana.

EDITO

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Maika avokoa ny fanarenana ny tsy fandriampahalemana, ny vidim-piainana, ny ady tany, ny kolikoly, ny fanjakana tsy tan-dalàna, ny takaitra navelan’ny rivo-doza AVA, nefa hatramin’izao tsy hita mazava ny drafitra sy programa ary politika mazava avy amin’ny mpitondra hanarenana ireo notanisaina ho maharary ny vahoaka indrindra ireo. Kabary sy fihetsiketsehana no betsaka fa izany hoe : « gouverner, c’est prévoir », tsy ho hita amin’ity fitondrana HVM ity, raha ny fahitan’ny mpanara-baovao azy.
editorial

Lassitude

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Le régime actuel a perdu la confiance du peuple. Les dirigeants minimisent les priorités de la population malgache telles que la lutte contre la corruption, l’insécurité ou encore l’instauration d’un véritable Etat de droit. A Madagascar, l’expression « gouverner, c’est prévoir » demeure une utopie. La population quant à elle, baisse les bras. L’insécurité est aujourd’hui devenue un phénomène indissociable de la vie quotidienne de la population. Malgré la réforme du secteur de la sécurité, aucun changement n’est constaté. Dernièrement, le chef du gouvernement a affirmé résoudre le problème de l’insécurité en trois mois. Et pourtant, actuellement les homicides, les prises d’otages et autres formes d’actes de banditismes se multiplient. Las des serments non tenus et des faux espoirs, les citoyens n’accordent plus aucun crédit aux promesses des dirigeants. Pour l’opinion publique, il est clair que si le gouvernement ne fait preuve d’aucune transparence envers la population, c’est d’une part à cause de l’inefficacité des stratégies mises en place pour le développement du pays, et d’autre part tout simplement en raison d’un mépris pour le peuple malgache qui tolère indéfiniment l’inutilité de ses dirigeants. En ce qui concerne les litiges fonciers, problèmes récurrents à Madagascar depuis quelques années, les responsables au sein du gouvernement favorisent les coupables, en accordant notamment des privilèges aux étrangers. Sans parler de la corruption qui gangrène la majeure partie des institutions de la République de Madagascar, et dont les premières victimes sont les citoyens. Quand le gouvernement prendra-t-il enfin en compte l’intérêt du peuple  et prendra ses responsabilités face à l’insécurité, la cherté de la vie, les litiges fonciers, la corruption, les répercussions des diverses catastrophes naturelles ainsi que les autres problèmes socio-économiques quotidiens ? Pour l’instant, cette perspective relève d’une illusion. Aujourd’hui encore, la loi qui régira le processus électoral ainsi que la date de la prochaine élection présidentielle n’est toujours pas fixée. La prochaine élection présidentielle est pourtant la seule petite lueur d’espoir pour les habitants de la Grande Île.