Algoculture

A ses premiers balbutiements 

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A ses premiers balbutiements

La production d’algues à Madagascar est insuffisante par rapport à la demande sur le marché international. Il y a peu d’algoculture et la sensibilisation des agriculteurs en vue de l’augmentation de la production est moindre.

Les algoculteurs ne foisonnent pas à Madagascar. Du coup, l’offre ne suit pas la demande sur le marché international. Or, l’algue est très recherchée pour ses différentes vertus, tant sur le plan médical que sur le plan alimentaire. Les dentifrices, pommades, gélule sont à base d’algue. Dans les aliments, lorsqu’il y est écrit « conservateur », c’est sûr qu’il y a  des algues, explique Rado Soera Ramboa, exportateur d’algues.

Madagascar est 4ème en exportation d’Algue sur le plan international.  0,25% des produits internationaux viennent de la Grande Ile. Les produits restent insuffisants. Pour le moment, l’algoculture est à ses balbutiements. Il faut orienter les agriculteurs dans ce domaine, parce que c’est encore un domaine nouveau pour eux. S’ils sont habitués à la pêche par exemple, il faut essayer de les convaincre car, une fois lancés dans l’algoculture, ils n’auront plus le temps de faire autre chose.

L’Indonésie est le premier pays producteur d’algues. D’après un exportateur de ce produit très recherché, en 2015, il a pu exporter 530 tonnes . Il rappelle que les algues malgaches sont très recherchées en raison de leur qualité.