La gestion des 6,5 milliards de dollars promis par les bailleurs de fonds lors de la conférence des bailleurs qui s’est tenue à Paris ne sera pas confiée en totalité à Madagascar, a fait savoir hier le Chef de l’Etat. Pour la députée Lanto Rakotomanga, l’absence de transparence et de stabilité politique y est pour quelque chose.
Le Chef de l’Etat se félicite d’avoir acquis une promesse d’aides et de dons d’un montant de 6,5 milliards de dollars lors de la conférence des bailleurs à Paris. Même si le Président de la République se vante que la stabilité politique et la transparence prévalent dans le pays, la gestion de ces fonds ne sera pas confiée en totalité à Madagascar. La gestion de ce financement se fera dans la transparence. Nous n’allons pas gérer cet argent dans toute son intégralité. Une grande partie sera affectée à la construction d’infrastructures que nous avons établies ensemble. Une partie sera également consacrée au secteur privé, a-t-il expliqué à son retour de la capitale française.
Pour la députée Lanto Rakotomanga, n’y a pas de transparence dans la gestion des deniers publics, il n’y a pas non plus de stabilité politique. Le régime n’a pas joué la transparence dans la construction des infrastructures lors du sommet de la francophonie. Jusqu’ici personne ne sait combien ont coûté tous les travaux qui ont été réalisés. Les tenants du pouvoir doivent révéler à la population le montant total des travaux et des prêts contractés avant de passer à autre chose, a-t-elle fait valoir.
Selon cette parlementaire, la transparence reste donc pour le moment un vain mot.