Le système judiciaire est paralysé depuis hier en raison de la grève des greffiers et des agents pénitentiaires. Cette grève est étendue à tout le pays. Les grévistes affirment qu’aucune reprise du travail ne pourra se faire tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Aucun service minimum. C’était le mot d’ordre du syndicat des greffiers qui a procédé à une grève générale hier à travers le pays. Mais cette consigne n’a pas apparemment été suivie car certains greffiers sont quand même venus travailler. Le ministère de la Justice fait circuler de fausses informations selon lesquelles les revendications ont été satisfaites mais ce n’est pas le cas. Certains greffiers ont donc été menés en bateau. Le ministère affirme que le dossier est en bonne voie mais c’est faux, a expliqué hier Nicolas Rabenandrasana, président du syndicat des greffiers.
Du côté d’Antanimora, le Syndicat du personnel de l’administration pénitentiaire a mis à exécution sa menace de grève. Ils refusent de reprendre le travail tant qu’aucune suite favorable n’est donnée à leurs revendications. Ils ont rencontré le conseiller spécial du Président de la République mais cette rencontre ne les a pas satisfaits.
Le ministère de la Justice tente de rassurer les grévistes en affirmant que toutes les revendications dont le paiement des indemnités ou encore l’octroi de matériels pour les agents pénitentiaires ont été prises en compte et qu’elles vont être satisfaites. Mais les grévistes attendent l’effectivité des promesses avant de reprendre le travail.