PME à Antananarivo

Situation alarmante

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L’Agence Capsule a publié les résultats de son enquête sur la situation des PME dans la capitale. Les résultats sont alarmants. Elle enregistre un net recul des activités.

L’Agence Capsule, d’une renommée nationale sur l’objectivité de ses enquêtes, a effectué une enquête sur la situation des PME à Antananarivo. Pour ce faire, près de 200 patrons de PME ayant entre 5 à 50 employés et représentatifs de tous les secteurs d’activités ont été approchés entre le 21 et le 24 septembre 2015. Cette enquête s’est particulièrement intéressée de l’évolution des situations des PME de la capitale durant les douze derniers mois.

Premier résultat de l’enquête : « la gestion d’entreprise dans un contexte de crise économique en continu, déroute les patrons de PME » relate le communiqué émanant de l’agence tout en précisant : « Prenant en considération les chiffres d’affaires, les taux de marges, les trésoreries, les volumes des commandes la majorité des indicateurs vont dans le sens du recul, de la dégradation par rapport à l’année dernière ».

Aussi, seuls 17% des PME enregistrent un taux de croissance significatif de ses activités.  21% d’entre elles constatent qu’elles font du sur place tandis que 62% enregistrent une régression. Ces résultats sapent ainsi le moral des patrons de PME tout en laissant transparaitre un « déficit de confiance dans l’amélioration des conditions de développement ». « Ceci les a conduits à rester prudents quand à leur choix d’action, voire à opter pour l’inertie.  C’est devenu et considéré comme une fatalité ! », relate l’Agence Capsule.

Le résultat est alors prévisible : « les dirigeants d’entreprise deviennent si pessimistes et  se trouvent de plus en plus impuissants face aux problèmes rencontrés, que vis à vis de cette baisse de régime, 46% des PME déclarent n’avoir pris aucune mesure. Ils considèrent que leur sort est dû au contexte global ». L’Agence affirme alors que « ceux qui ont pris des initiatives pour lutter contre la morosité, soit 54% des PME interrogées, ont opté pour des actions qualifiées de défensives, c’est à dire qui sont réalisés dans le but de survivre ou de rester en vie plutôt que  d’investir pour de nouvelles opportunités de croissance ».