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Qui vivra verra !

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Qui vivra verra !

Réveillez- vous mes compatriotes, en ce début de semaine, nous sommes à la veille d’un grand évènement : la fin du délestage ! Ca se fête non ? L’inauguration en grandes pompes des nouvelles installations de la Jirama a été effectuée le weekend dernier. On prévoit ainsi un allègement du délestage dans les prochains jours. La capacité de 60 mégawatts sera atteinte mercredi prochain, le délestage ne sera plus qu’une vieille histoire.

Etant donné tout ce qui s’est déjà raconté sur le sujet, on comprend que les citoyens prennent une telle affirmation avec des pincettes. Le Président de la République n’a-t-il pas promis au début de son mandat qu’au bout de trois mois le problème du délestage serait résolu ? Mais comme nous sommes un peuple tolérant, nous lui donnerons le bénéfice du doute, encore. Il y a eu un retard de 16 mois dans la réalisation de la promesse mais on a tenu bon, plus qu’une journée à tenir.

Qui vivra encore mercredi prochain verra si, pour une fois, une des promesses présidentielles s’est concrétisée ou si le régime fait définitivement du mensonge, son label. Ils ont bien précisé qu’il ne s’agit là que d’une solution provisoire mais que la solution permanente viendra sous peu. Bien entendu, la population n’a entendu ce bémol que d’une oreille, vous pouvez prendre votre temps pour la solution finale tant que les gens ne seront plus obligés de supporter ces coupures qui les ramènent 60 ans en arrière et qui les empêchent de trouver une pitance qui se fait déjà rare.

Il faut aussi voir que la solution pour l’instant ne concerne que la capitale, les autres régions de l’île souffrent encore du problème. Et comme on a tendance à l’oublier souvent, Antananarivo n’est pas Madagascar, non. On attend ainsi de voir ce qui sera fait pour nos compatriotes dans les régions en ce qui concerne le délestage ainsi que les autres problèmes sociaux auxquels ils sont confrontés au quotidien. Si le délestage est en effet maitrisé, cela fera certes un problème de moins mais en la matière, ce ne sont pas le nombre et la nature qui manquent.

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