Dans la conjoncture actuelle, réhabiliter ou entretenir des résidences-gîtes d’étape présidentielle constitue une insulte face à la misère de la population. C’est en somme les réactions de quelques citoyens interrogés et de l’AKFM concernant ce projet. Pour eux, les priorités doivent être l’éradication de la famine dans le Sud en particulier et de la pauvreté en général.
Les travaux de réhabilitation ou d’entretien des résidences- gîtes d’étape présidentielle dans quatre localités du pays tels que prévus par l’Etat ne devront pas être prioritaires face aux différents maux qui rongent la population comme la famine dans le Sud. Des problèmes auxquels l’Etat n’a pas encore trouvé de solution pérenne.
« Ce n’est pas la priorité. L’Etat doit d’abord se pencher sur les problèmes qui font souffrir la majorité de la population », s’insurge Manantsoa Rafaly, simple citoyen que nous avons rencontré.
Selon le Président National de l’AKFM l’Etat ne dispose pas de projets sérieux pour redresser le pays. Les couches les plus pauvres qui constituent 92% de la population semblent délaissées par le régime. Pour ce parti, réhabiliter ces résidences -gîtes d’étape présidentielle constitue une insulte face à la misère de la population.
« Tout cela prouve que ce régime n’a pas de projets concrets pour venir en aide aux pauvres qui constituent 92% de la population. Des personnes qui vivent dans des cases en sachets et en cartons », déplore Eric Rakotomanga, président national de l’AKFM.
Plusieurs centaines de millions d’ariary seront consacrés à ces travaux de réhabilitation et d’entretien prévus par l’Etat. L’Appel d’offre y afférent est actuellement en cours.