Suspension du dialogue Public-Privé

Le GEM persiste et signe

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Le GEM persiste et signe

Le secteur privé campe sur sa position. Il suspend sa participation au dialogue public-privé tant que la perception de redevance relative à la mise en place de l’Advance Cargo Declaration n’est pas annulée. Une décision accueillie favorablement par le SEFAFI, l’observatoire de la vie publique, bien qu’il la juge insuffisante.

Le secteur privé maintien sa position. Il suspendra sa participation au dialogue public-privé tant que l’Etat n’annulera pas le paiement de la redevance relative à l’entrée en vigueur de l’ACD ou Advance Cargo Declaration. 10 jours après que le GEM ait pris cette décision, la situation ne semble pas évoluer. Selon l’Observatoire de la Vie publique ou SEFAFI, l’initiative du Groupement des Entreprises de Madagascar constitue une étape pour interpeller l’exécutif mais elle n’est pas suffisante. Conformément à la Constitution, le rôle du secteur privé dans le Conseil économique social et culturel est bien défini mais apparemment il n’est pas respecté.

«Le secteur privé a décidé de suspendre le dialogue avec l’Etat. Cette volonté fait renaître l’espoir », a expliqué Ralison ANDRIAMANDRANTO, coordonnateur du SEFAFI.

Le secteur privé occupe une place importante dans le développement économique du pays. Ainsi, d’après un économiste, la non-participation du secteur privé dans l’organisation du prochain sommet de la Francophonie ne sera pas sans conséquences. L’organisation et l’accueil de cet événement d’envergure nécessitent de mures réflexions.

« Le GEM  regroupe des opérateurs professionnels à Madagascar. Ils peuvent  prouver le savoir faire des industries malgaches durant ce sommet. Mais s’ils décident de ne pas apporter leur contribution, cela se répercutera sur l’économie et ternira ainsi l’image de Madagascar », fait valoir l’économiste Hugues RAJAONDON.

 Le GEM a décidé de saisir le Conseil d’Etat pour contrer les nouvelles mesures portant sur l’Advance Cargo Declaration.