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Gestion d’Antananarivo

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Gestion d’Antananarivo

La transparence manque dans la gestion de la Ville d’Antananarivo, selon certaines conseillères municipales, après la session extraordinaire du Conseil Municipal qui s’est tenue la semaine dernière. Une session durant laquelle l’organigramme de la Commune a été une nouvelle fois modifié. Un énième amendement qui justifie le manque de maturité des dirigeants, selon ces élues.

L’amendement de l’organigramme de la Commune Urbaine d’Antananarivo fait partie des principaux sujets sur lesquels se sont penchés les conseillers municipaux la semaine dernière. Un organigramme qui  a déjà  été modifié à quatre reprises depuis l’année dernière. Une situation que dénonce la conseillère Lalatiana Rakotondrazafy car cela prouve le manque de maturité des dirigeants de la Commune. Cette élue critique en outre le manque de transparence dans la gestion de la ville.

 L’organigramme a été amendé, le poste de troisième adjoint au Maire a été supprimé. Nous avons réclamé l’élaboration d’indicateurs de performance permettant d’évaluer les structures ou les personnes à qui sont confiées des responsabilités au sein de la Commune. Mais c’est loin d’être le cas.  L’organigramme a été modifié à plusieurs reprises. C’est de l’amateurisme pur et simple, s’est insurgée …. Lalatiana RAKOTONDRAZAFY, Conseillère Municipale

Lalatiana Ravololomanana, une autre conseillère municipale élue sous les couleurs de l’Opposition partage elle aussi ce point de vue. Nous avons demandé depuis longtemps à ce que le Maire de la Ville définisse son programme et fixe ses priorités en tenant compte du budget disponible. L’organigramme mis en place devrait aussi tenir compte de ces réalités. Ce qui n’est pas le cas. Durant le vote par exemple, 33 ont voté en faveur du nouvel organigramme si 14 ont voté contre, a-t-elle dit en substance.

Le TIM majoritaire au niveau du Conseil Municipal fait comme bon lui semble. Il ne faut pourtant pas mélanger les affaires de parti et la gestion de la ville, réitèrent ces élues qui voient d’un très mauvais œil l’implication de la CUA dans la gestion de l’affaire relative au terrain d’Andohatapenaka. Un terrain qui est au centre du litige entre l’Etat  et le Groupe Tiko de l’ancien Président Marc Ravalomanana et non moins Président du parti TIM.

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