Marché artisanal de la Digue

Les marchands refusent de déménager

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Marché artisanal de la Digue

Les marchands de produits artisanaux situés au croisement d’Ambohitrimanjaka refusent de rejoindre les stands érigés au village Voara lors du prochain sommet de la francophonie. Selon eux, les infrastructures sont insuffisantes et les frais de location des stands sont trop coûteux.

La SEIMAD a construit 250 stands au Village Voara pour accueillir les commerçants de produits artisanaux issus du marché artisanal de la Route Digue. L’association des commerçants d’Arts Malagasy opérant sur ce site regroupe pourtant 350 membres. Ainsi, les nouvelles infrastructures construites par la SEIMAD ne peuvent pas tous les contenir. Par ailleurs, le coût de location des stands durant deux jours c’est-à-dire les 26 et 27 Novembre est trop élevé, selon les marchands, car il avoisine un million d’ariary. Raison de plus pour eux de refuser de déménager à Andohatapenaka.

Les commerçants craignent que les mêmes problèmes que ceux survenus lors du sommet du COMESA ne se reproduisent, c’est-à-dire que des personnes qui ne sont même pas membres de l’association ont été sélectionnées pour y exposer leurs produits.

  Nous avons espéré tirer profit du sommet du COMESA avec la venue des différentes délégations étrangères mais les organisateurs de cet événement avaient parallèlement érigé des stands de produits artisanaux au CCI Ivato, a déploré Mamitiana Ravoajanahary, vice président de l’association des commerçants d’arts malagasy.

Mais il semble que les marchands d’arts malgaches situés au croisement d’Ambohitrimanjaka seront obligés de quitter cet endroit tôt ou tard. Ce site  ferait l’objet d’un litige entre l’Etat et un ressortissant étranger.